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L’examen urologique chez l’homme

Troubles urinaires, incontinence, problèmes de prostate ou douleurs peuvent nécessiter un examen urologique chez l’homme. Le point sur les examens couramment pratiqués et leurs indications.

28/02/2022

Les principaux examens urologiques chez l’homme

La cystoscopie est un examen urologique courant. Pratiqué sous anesthésie locale, cet examen diagnostic est indiqué en cas de sang dans les urines (hématurie), pour dépister ou surveiller un cancer de la vessie, en cas de troubles urinaires, notamment les envies irrépressibles, ou d’infections à répétition. Avec une cystoscopie, l’urologue examine l’urètre et la vessie. Un examen gênant, mais indolore.

Plus complexe et désagréable (mais indolore), le bilan urodynamique est nécessaire quand d’autres examens n’ont pas permis de poser un diagnostic, avant une opération, quand un traitement échoue ou chez des patients atteints de troubles neurologiques. Chez la femme, il est souvent indiqué pour une incontinence urinaire complexe.

Pouvant durer jusqu’à 1 heure, cet examen urologique complet comporte 3 tests :

  • débitmétrie : analyse du volume d’urine et de la puissance de jet (examen urologique nécessitant d’avoir la vessie pleine)
  • cystomanométrie : analyse de la pression dans la vessie qui se remplit avec une sonde,
  • profilométrie urétrale : analyse du sphincter.

L’urétéroscopie se pratique de la même façon qu’une cystoscopie, mais sous anesthésie générale. L’instrument (urétéroscope) est plus fin qu’un endoscope. L’urologue observe les uretères et une partie des reins. L’urétéroscopie est indiquée en cas de polypes (excroissances de tissus), calculs ou tumeurs. Cet examen urologique est également nécessaire avant la pose d’une sonde double-J ou endoprothèse urétérale, pour drainer l’urine depuis les reins. L’urétéroscopie utilisée dans le cadre du traitement de calculs urinaires, permet de faire passer une caméra miniaturisée dans la voie urinaire. Au contact du calcul, le laser va le fragmenter puis le pulvériser à l’aide d’une fibre laser.

Ces examens d’urologie sont pratiqués chez l’homme et la femme, avec parfois quelques différences.

Cystoscopie : comment se passe l’examen urologique ?

Chez l’homme, la cystoscopie consiste en l’introduction d’une caméra dans l’urètre, après avoir contrôlé qu’il n’y a pas d’infection urinaire, via une analyse d’urine quelques jours avant. L’endoscope, parfois appelé cystoscope ou fibroscope, monte vers la prostate et la vessie et retransmet les images sur un écran. Un urologue peut prescrire un calmant à un patient très angoissé par l’examen.

Mais c’est un examen urologique de 5 ou 10 minutes, qui ne vous empêche pas de rentrer chez vous par vous-même. Mieux vaut rentrer, car après, il est fréquent d’avoir fortement envie d’uriner pendant plusieurs heures.

Les complications comme l’infection sont rares. Boire de grandes quantités d’eau après une cystoscopie peut aider à éviter l’infection. Une éventuelle douleur peut apparaître après, de courte durée et généralement peu perceptible.

Cette vidéo d’examen urologique chez un homme montre le déroulement.

Nos protections urinaires pour les hommes

Les autres examens urologiques pour un homme

Outre la consultation et le toucher rectal, l’échographie permet un examen urologique plus complet pour voir la vessie, la prostate et les reins. Un homme doit parfois passer une cystographie, radio de la vessie, des examens d’électrophysiologie qui, en urologie, sont des EMG (électromyogrammes) pour mesurer l’activité des muscles, ou encore un scanner abdominal. Il permet de voir de nombreux organes, y compris le foie et les intestins.

Examens pour dépister l’hypertrophie bénigne de la prostate

Le dépistage de l’hypertrophie bénigne de la prostate consiste à compléter les questionnaires IPSS (International Prostate Symptom Score) et USP (Urinary Symptom Profile), ainsi que le questionnaire IIEF5 portant sur la fonction érectile, en cas de symptômes plus sévères.

Les autres outils de dépistage de l’hypertrophie bénigne de la prostate ou examens complémentaires peuvent être :

  • le calendrier mictionnel,
  • un toucher rectal,
  • un examen de l’abdomen,
  • un examen cytobactériologique des urines (ECBU)
  • la mesure du taux de PSA (dépistage du cancer de la prostate),
  • une échographie,
  • l’examen urologique appelé cystoscopie
  • une débitmétrie
  • un bilan urodynamique
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