La cystoscopie est un examen urologique courant. Pratiqué sous anesthésie locale, cet examen diagnostic est indiqué en cas de sang dans les urines (hématurie), pour dépister ou surveiller un cancer de la vessie, en cas de troubles urinaires, notamment les envies irrépressibles, ou d’infections à répétition. Avec une cystoscopie, l’urologue examine l’urètre et la vessie. Un examen gênant, mais indolore.
Plus complexe et désagréable (mais indolore), le bilan urodynamique est nécessaire quand d’autres examens n’ont pas permis de poser un diagnostic, avant une opération, quand un traitement échoue ou chez des patients atteints de troubles neurologiques. Chez la femme, il est souvent indiqué pour une incontinence urinaire complexe.
Pouvant durer jusqu’à 1 heure, cet examen urologique complet comporte 3 tests :
- débitmétrie : analyse du volume d’urine et de la puissance de jet (examen urologique nécessitant d’avoir la vessie pleine)
- cystomanométrie : analyse de la pression dans la vessie qui se remplit avec une sonde,
- profilométrie urétrale : analyse du sphincter.
L’urétéroscopie se pratique de la même façon qu’une cystoscopie, mais sous anesthésie générale. L’instrument (urétéroscope) est plus fin qu’un endoscope. L’urologue observe les uretères et une partie des reins. L’urétéroscopie est indiquée en cas de polypes (excroissances de tissus), calculs ou tumeurs. Cet examen urologique est également nécessaire avant la pose d’une sonde double-J ou endoprothèse urétérale, pour drainer l’urine depuis les reins. L’urétéroscopie utilisée dans le cadre du traitement de calculs urinaires, permet de faire passer une caméra miniaturisée dans la voie urinaire. Au contact du calcul, le laser va le fragmenter puis le pulvériser à l’aide d’une fibre laser.
Ces examens d’urologie sont pratiqués chez l’homme et la femme, avec parfois quelques différences.