Aux Jeux paralympiques, les fauteuils roulants des athlètes peuvent être extrêmement différents d’une discipline à l’autre. L’une des plus impressionnantes est le rugby fauteuil. Le rugby fauteuil aux Jeux paralympiques fait partie du programme depuis l’année 2000. Dans cette discipline qui relève en partie du handball et du basket, les fauteuils sont malmenés. Ils sont ainsi dotés de pare-chocs et d’un système anti-basculement. Ces fauteuils sont uniques, mais les matchs spectaculaires de rugby fauteuil le sont aussi.
Dans un tout autre genre, le tennis fauteuil est un sport paralympique depuis 1992. Sans doute l’un des plus suivis, il peut se pratiquer avec toutes sortes de fauteuils roulants. Mais aux Jeux paralympiques de tennis fauteuil, les fauteuils très légers ont des roues inclinées et souvent trois petites roues supplémentaires. Ils ne sont pas tous les mêmes, car un fauteuil roulant d’athlète peut varier selon son handicap spécifique, mais pour jouer au tennis fauteuil à ce niveau de compétition, le fauteuil est exceptionnellement stable et maniable.
Apparu dès 1960, le para athlétisme est probablement la discipline qui illustre le mieux les progrès technologiques des fauteuils pour les athlètes paralympiques. Ou plutôt les disciplines, car elles sont multiples, ce qui fait que les athlètes ont une importante variété de handicaps. Et les athlètes paralympiques en athlétisme ont des fauteuils bluffant de technologie. La recherche s’est particulièrement développée depuis les années 2010, pour des fauteuils toujours plus aérodynamiques et stables. Un défi particulier consiste à concevoir des fauteuils complexes avec parfois des éléments supplémentaires, tout en étant plus légers.