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Comprendre l’incontinence par impériosité

L’incontinence par impériosité est rarement grave, médicalement parlant, mais elle peut bouleverser le quotidien, par des symptômes qui empirent avec le temps et dégradent la qualité de vie. Heureusement, des traitements efficaces sont proposés, dont des médicaments, pour retrouver une vie plus sereine.

09/10/2024

Définition de l’incontinence par impériosité

L’incontinence par impériosité est un des types d’incontinence urinaire chez l’adulte les plus courants. L’Association Française d’Urologie utilise aussi les termes d’urgenturie et d’hyperactivité vésicale. Il s’agit d’un besoin urgent d’uriner, pouvant ou non s’accompagner de spasmes de la vessie.

À noter que certaines personnes ont, en même temps, une incontinence d’effort. On parle alors d’incontinence mixte. L’affaiblissement des muscles pelviens peut aggraver cette incontinence urinaire et il devient très difficile de se retenir.

L’impériosité mictionnelle entraîne assez souvent des fuites urinaires, pouvant devenir plus abondantes et, fréquemment, elle fait se lever la nuit pour faire pipi. Elle peut devenir vraiment gênante dans la vie quotidienne.

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Impériosité mictionnelle : quelles sont les causes ?

Des contractions fréquentes et/ou intenses du muscle vésical sont en cause dans l’impériosité mictionnelle, non parce qu’il fonctionne mal, mais parce que les neurones indiquent à la vessie de se vider, alors qu’elle n’est pas pleine.

C’est une mauvaise communication, entre le cerveau et les nerfs, notamment due au vieillissement. D’ailleurs, les personnes âgées sont les plus touchées par l’impériosité mictionnelle.

Elle est une conséquence de plusieurs maladies neurologiques. Mais si vous souffrez d’une incontinence urinaire par impériosité, cela ne signifie pas que vous avez un grave problème de santé, comme Parkinson. Ce n’est pas un indicateur de ce type de maladies, l’incontinence survenant habituellement à des stades plus avancés (et avec d’autres symptômes).

Les autres possibles causes de l’urgenturie sont des infections urinaires. Les causes plus rares sont les tumeurs de la vessie et les calculs urinaires, un prolapsus ou encore, un problème après une intervention et certains problèmes de prostate chez l’homme.

Enfin, on connaît plusieurs facteurs aggravant l’impériosité mictionnelle : l’obésité, l’alcool, la consommation excessive de café, certains médicaments, le tabac et le stress.

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Les traitements contre l’incontinence par impériosité

Il est vivement recommandé de consulter un médecin, qui pourrait certainement vous orienter vers un urologue, parce qu’il existe des traitements contre l’incontinence par impériosité.

Si des traitements naturels et remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves, il y a aussi et surtout plusieurs médicaments efficaces.

Le traitement dépendra de la cause. Mais, en général, une femme ou un homme souffrant d’incontinence par impériosité va d’abord tenir un calendrier mictionnel. Le médecin a besoin d’évaluer les symptômes et les habitudes.

Si un traitement pour l’hyperactivité vésicale dépend de multiples paramètres, de nombreux patients doivent effectuer quelques modifications, concernant l’alimentation et l’exercice physique. Pour certains, il est essentiel de suivre un programme d’exercices de renforcement du plancher pelvien.

Il existe également comme traitement de l’impériosité mictionnelle :

  • la neuromodulation sacrée (stimulation par électrodes, nécessitant 1 jour d’hospitalisation)
  • les injections de toxine botulique (à refaire 1 ou 2 fois par an)
  • la chirurgie (rare)

Quand faut-il s’inquiéter de l’urgenturie ?

Tout de suite, même si votre santé n’est probablement pas en danger.

Que l’on soit un homme ou une femme et peu importe l’âge, l’impériosité mictionnelle, comme les autres types d’incontinence urinaire, pousse généralement à consulter lorsque la qualité de vie est altérée. Pourtant, il faudrait en parler à son médecin rapidement, pour mieux prévenir l’aggravation, les éventuelles complications et commencer un traitement.

Cela dit, l’hyperactivité vésicale peut s’accompagner de symptômes plus préoccupants, comme avoir du sang dans les urines, des brûlures lors de la miction, des douleurs au ventre.

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