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L’incontinence urinaire de la femme

L’incontinence urinaire touche surtout la femme âgée, même si elle peut se manifester chez des femmes jeunes. Examinons plus précisément qui est concerné, pourquoi et comment identifier les différents types de fuites urinaires.

25/10/2021

Symptômes de l’incontinence urinaire chez la femme

Il est difficile de savoir combien de femmes sont touchées par l’incontinence urinaire. On estime qu’environ 3 à 4 femmes sur 10 auraient des fuites urinaires au cours de leur vie :

  • plutôt après la ménopause,
  • surtout après l’âge de 65/70 ans,
  • plus souvent chez les femmes qui ont accouché plusieurs fois.

Un problème d’incontinence urinaire chez une femme jeune (moins de 40 ans) a tendance à se manifester par des pertes urinaires lors de certains efforts physiques. Mais l’incontinence urinaire chez la femme jeune est parfois due à un problème d’instabilité vésicale : une hyperactivité de la vessie avec spasmes (et plus rarement, l’incontinence par regorgement).

Globalement, l’incontinence urinaire chez une femme plus âgée, ce sont assez souvent des besoins urgents difficiles à maîtriser. Des femmes peuvent connaître ces deux types de symptômes, donc une incontinence mixte.

Des femmes peuvent connaître ces deux types de symptômes, donc une incontinence mixte.

Les protections pour l’incontinence urinaire sont nombreuses. Elles se déclinent en serviettes absorbantes, slips jetables, culotte d’incontinence, couches pour adultes de type pants, changes complets… Une vessie peut contenir jusqu’à 700 ml d’urine environ. Les protections les plus absorbantes peuvent capter au moins 5 fois plus de liquide. Elles sont néanmoins discrètes, pouvant être portées le jour.

Les causes de l’incontinence urinaire chez la femme

La cause d’incontinence urinaire chez la femme la plus courante est l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien (le périnée) ou des sphincters de la vessie, c’est-à-dire le sphincter urétral interne (que l’on ne contrôle pas) et le sphincter urétral externe (que l’on contrôle).

L’autre grande cause d’incontinence urinaire chez la femme est la ménopause et/ou le vieillissement. Ou plutôt un ensemble de causes. La baisse du taux d’œstrogènes n’est pas la seule responsable.

Il existe des formes d’incontinence urinaire à cause d’un problème neuropathique ou d’une maladie neurologique. Les fuites urinaires peuvent aussi être un effet secondaire de médicaments.

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Différents types d’incontinence urinaire chez la femme

L’incontinence urinaire d’effort touche des femmes de tous âges, même si elle serait plus fréquente après 50 ans. Les fuites urinaires se produisent alors que vous ne ressentez pas l’envie d’uriner. Éternuer, tousser, rire, soulever une charge sont des situations dans lesquelles elles surviennent. Il peut s’agir d’un problème urétro-vésical, un manque de tonus musculaire ou les deux.

L’incontinence urinaire par impériosité chez la femme est aussi appelée vessie hyperactive. Moins courante, elle se caractérise par des envies pressantes à cause de contractions anormales de la vessie. On connaît plusieurs causes (obstruction, calcul, infection, diabète et neuropathie…), mais elles ne sont pas élucidées chez toutes les femmes concernées.

De nombreuses femmes souffrant d’hyperactivité vésicale ont une pollakiurie : envies fréquentes d’uriner, même la nuit pour certaines.

L’incontinence urinaire par regorgement est le fait que la vessie trop pleine se vide par fuites urinaires (rétention d’urine). Mais c’est essentiellement une incontinence urinaire chez l’homme.

Nos protections et couches adultes pour femmes

Traitement de l’incontinence urinaire : la femme âgée

Un problème urinaire chez la femme ne se traite pas forcément en fonction de l’âge. Cela dépend des causes. Néanmoins, il peut y avoir des spécificités vis-à-vis d’un traitement de l’incontinence urinaire chez la femme âgée.

Si un médicament anticholinergique s’avère intéressant, les médecins doivent tenir compte du fait qu’il entraîne des effets secondaires, particulièrement gênants chez les personnes âgées, comme la perte d’équilibre. Il peut aussi avoir des interactions avec de nombreux autres médicaments. Or, il est courant qu’une femme âgée suive au moins un traitement.

Chez une femme âgée en perte d’autonomie, l’incontinence urinaire peut être liée à un ou plusieurs problèmes de santé, pouvant d’ailleurs l’aggraver, comme la perte de mobilité, à cause d’une perte de tonus musculaire, y compris au niveau du plancher pelvien. Précisons que des exercices de rééducation périnéale peuvent être prescrits à une femme âgée.

Selon les patientes, il peut s’avérer nécessaire de privilégier d’autres solutions thérapeutiques contre l’incontinence urinaire. Fréquemment, un bilan urodynamique représente un bon point de départ pour obtenir un diagnostic précis.

Bien qu’il puisse être prescrit dans une variété de situations, et que cet examen complet n’est pas du tout réservé aux personnes âgées (ni même aux femmes), un bilan urodynamique est particulièrement utile en cas d’échec d’un traitement contre l’incontinence urinaire et pour des personnes atteintes de troubles neurologiques.

Traitement de l’incontinence urinaire pour une femme jeune

Même si des causes d’incontinence urinaire sont similaires chez les femmes jeunes et âgées, tant pour l’incontinence d’effort et l’hyperactivité vésicale que pour l’incontinence mixte, il existe des problèmes plus spécifiques aux femmes plus jeunes.

On peut mentionner l’accouchement, bien sûr, mais aussi les activités sportives intenses, les infections urinaires à répétition, certaines maladies chroniques comme le diabète et, vers 50 ans, la ménopause.

Ce n’est pas une affection exclusivement liée à l’âge et l’incontinence urinaire chez la jeune femme peut parfois être sévère. Chaque cas étant unique, la prise en charge est toujours personnalisée. Cependant, soigner l’incontinence urinaire d’une femme de 40 ans (ou moins) est globalement moins complexe que pour une femme âgée. À condition que cette femme plus jeune soit en bonne santé. L’absence de comorbidités (troubles neurologiques, maladies cardiaques, arthrose…) favorise le succès des traitements de l’incontinence.

Les traitements les plus courants sont la rééducation du plancher pelvien, des modifications de l’hygiène de vie, parfois des médicaments. La chirurgie, bien que possible, est généralement envisagée en dernier recours, après l’échec des traitements de première intention.

Le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme ménopausée, ou péri-ménopausée, passe habituellement par le renforcement des muscles du plancher pelvien pour mieux contrôler sa vessie, et un traitement hormonal substitutif, si le médecin estime qu’il est indiqué. Certaines patientes se voient prescrire un médicament et/ou des séances d’électrostimulation.

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