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Incontinence urinaire et remèdes de grand-mère : ça marche ?

Il y a beaucoup d’études scientifiques sur les remèdes de grand-mère contre l’incontinence urinaire, notamment l’urgenturie. Certaines sont encourageantes. Toutefois, on rencontre également des solutions pour lesquelles les preuves d’efficacité sont insuffisantes. Découvrez quels traitements naturels peuvent plus ou moins aider, en cas de fuites urinaires.

20/09/2024

Des remèdes de grand-mère sont plutôt efficaces contre l’incontinence

Si vous cherchez quoi faire contre les fuites urinaires, vous vous intéressez peut-être aux remèdes de grand-mère. En premier lieu, consultez votre médecin et n’hésitez pas à lui parler d’un traitement naturel qui vous intéresse.

En effet (et c’est le cas de plusieurs solutions que nous abordons !), certains peuvent :

  • avoir des effets secondaires,
  • provoquer des allergies,
  • entraîner des interactions indésirables avec des médicaments.

L’urgenturie (besoin urgent d’uriner) est le symptôme typique de la vessie hyperactive. Des remèdes de grand-mère contre l’incontinence de type urgenturie intéressent les scientifiques. Notamment le saw palmetto ou palmier de Floride, contre les problèmes de prostate (dont l’hypertrophie) entraînant, entre autres troubles, des mictions trop fréquentes.

Il a été récemment démontré que la canneberge a une certaine efficacité contre l’infection urinaire et les fuites qu’elle peut entraîner.

Autres remèdes de grand-mère utilisés contre l’incontinence et bien reconnus par la médecine :

  • l’ortie jaune : problèmes de prostate, rétention urinaire, infection urinaire,
  • la busserole : infection des voies urinaires (cystite), mais pas en cas de cystite aiguë,
  • la cannelle : vessie hyperactive,
  • les aliments riches en magnésium : contre les spasmes de l’urgenturie, mais plus d’études seraient nécessaires.

Nos protections contre les fuites urinaires

La noix de cyprès et l’incontinence d’effort

La noix de cyprès est utilisée depuis longtemps en médecine traditionnelle, comme traitement naturel contre les fuites urinaires, l’incontinence par impériosité, l’incontinence en général, ainsi que la diarrhée, et d’autres problèmes de santé.

Des études ont montré que la noix de cyprès aide des personnes ayant une incontinence d’effort provoquant des fuites urinaires légères.

Les phytoœstrogènes et les fuites urinaires à la ménopause

Contre l’incontinence urinaire, des études ont montré que les phytoœstrogènes pourraient avoir des bénéfices. Ils font partie de multiples traitements contre les symptômes de la ménopause, mais pourraient aussi, d’après plusieurs études récentes, aider contre les fuites urinaires à la ménopause.

Ce sont des plantes dont les composés ont une action similaire à l’œstrogène :

  • les flavonoïdes, dont font partie les isoflavones : les meilleures sources sont les légumineuses, notamment le soja et le pois chiche.
  • les lignanes : beaucoup de sources végétales, mais les graines de lin sont les plus utilisées.
  • les coumestanes (coumestrol), substance utilisée par des compléments alimentaires.

Attention à certains remèdes grand-mère pour les fuites urinaires

De nombreuses plantes sont présentées comme des traitements anti-fuites urinaire pour les femmes. Or, leur efficacité n’a pas toujours/encore été formellement démontrée. Des personnes peuvent tout à fait obtenir satisfaction, mais la science n’a pas analysé de quelle manière ou alors, il n’y a pas assez d’études.

On peut notamment mentionner :

  • fenouil : efficace pour certaines femmes, il manque des preuves rigoureuses sur son efficacité. Des médecins ont en outre tendance à déconseiller de le consommer en infusion, en cas de troubles urinaires.
  • graines de courge : il n’y a pas beaucoup d’études, mais elles pourraient avoir des bienfaits pour la vessie et les muscles du plancher pelvien.
  • gosha-jinki-gan : les chercheurs n’ont pas identifié comment cela agit en cas de vessie hyperactive. Il s’agit néanmoins d’un mélange de 10 plantes chinoises potentiellement très intéressant.
  • prêle des champs : manque de preuves quant à son efficacité pour les problèmes de vessie, les infections urinaires et les problèmes rénaux.
  • hibiscus : effets anti-inflammatoires qui restent à mieux étudier scientifiquement.

Quels sont les autres traitements contre l’incontinence de la femme ?

Contre l’incontinence urinaire, des remèdes de grand-mère sont en réalité à base de substances utilisées en pharmacie. Le terme de « remèdes de grand-mère » est alors péjoratif. Cependant, si vous avez des fuites urinaires ou une incontinence, un médecin vous recommandera plutôt les traitements que nous allons aborder ici.

Bien sûr, il existe aussi plusieurs médicaments contre l’incontinence et différents types d’interventions chirurgicales.

La rééducation du périnée. Ce sont des exercices de renforcement musculaire du plancher pelvien (exercices de Kegel). Ils peuvent être prescrits à des femmes comme à des hommes, peu importe l’âge.

Des changements d’alimentation. Cela peut servir à favoriser une perte de poids, le surpoids et l’obésité étant des facteurs aggravant l’incontinence. Mais il peut aussi s’agir d’éviter l’irritation de la vessie. Des aliments et des boissons peuvent accentuer une infection urinaire ou avoir des effets diurétiques. On évite : le café, le thé, les boissons gazeuses, l’alcool, le citron, la tomate et les épices. On préfère boire de l’eau et on adopte une alimentation aussi équilibrée et diversifiée que possible.

Lutter contre les facteurs aggravants. De nombreux remèdes de grand-mère combattent la constipation, qui peut faire empirer l’incontinence. La toux chronique est un problème avec une incontinence d’effort, notamment chez les fumeurs. Un autre facteur est la sédentarité. Et parfois, un loisir ou l’activité professionnelle peut favoriser des fuites urinaires (rester debout, porter des objets lourds).

L’acupuncture. À l’efficacité contestable pour certains, l’acupuncture est reconnue en France et conseillée contre l’anxiété, différentes douleurs et des infections urinaires chroniques. Son efficacité contre l’urgenturie n’est toutefois pas prouvée.

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