Le sport est un facteur de risque d’incontinence urinaire, quand il est pratiqué intensément et a des effets sur les muscles du périnée. La biomécanique des sports à impact et l’incontinence urinaire ont fait l’objet de plusieurs études.
Plusieurs disciplines sportives sont relativement douces avec le périnée, comme la natation et le vélo. Les sports qui font beaucoup travailler les abdominaux et/ou les bras, par exemple l’équitation et le tennis, provoquent plus de pression.
Et les sports à l’impact très élevé sur cette partie du corps sont surtout ceux qui demandent de courir et sauter. Le trampoline vient en tête de liste, avec l’haltérophilie, mais il y a aussi le basket, le volley… ainsi que plusieurs disciplines de cardio-training et course à pied.
Vous n’êtes pas obligé d’arrêter le sport si vous souffrez d’incontinence urinaire :
- une activité sportive plus douce pourrait être adaptée : moins de sauts, moins de pression sur l’abdomen, moins d’efforts des bras ;
- il existe des protections d’incontinence fiables ;
- un médecin peut vous proposer un traitement.